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Chantez en lhonneur de lEternel avec reconnaissance, célébrez notre Dieu avec la harpe !
Sermon Hébreux 12 v 1 à 12. Diacre Frédéric Braeunig
Sermon prêché par M. Pascal Boos.
Je vous propose deux trois extraits qui me semblent représentatifs de notre texte : «... courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus. »
Autre extrait : « Supportez vos souffrances, elles servent à vous corriger. C'est en fils que Dieu vous traite. » Et un dernier : « ...une correction a pour fruit, chez ceux qui ont été formés, une vie juste, vécue dans la paix ».
Je crois que ces trois extraits sont les plus importants dans notre texte.
Ce résumé montre d'ailleurs ce qu'est l'ensemble de cette épître aux Hébreux : une épître d'encouragement. Et pour encourager, pour nous encourager, l'auteur se sert, dans le chapitre précédent, d'hommes forts dans la foi : des exemples qu'il trouve dans l'Ancien Testament. Les victoires par la foi de ces Noé, Abraham, Isaac, Joseph et autres Moïse ont été racontées dans la Bible pour nous encourager. Mais le meilleur exemple, le plus grand, qu'il puisse finalement donner, c'est Jésus lui-même. « Gardons les yeux fixés sur Jésus » dit-il. Ce Jésus qui est un modèle de persévérance comme l'auteur nous le dit au chapitre 4 : « ..., nous n'avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous le sommes, mais sans commettre de péché. » (Pause)
Fixer nos yeux vers Jésus, bien des textes de la Bible nous y encouragent, mais notre extrait de ce matin le fait de façon tout à fait originale. Il parle de la vie chrétienne comme d'une course. Alors je vous propose de suivre cette comparaison, et de nous immerger le temps de ce sermon, dans le monde du sport.
Et on pourra constater tout au long du texte que :
Les chrétiens sont des sportifs bizarres mais tous champions du monde.
D'abord la course a été remportée par un autre mais c'est à eux que revient la victoire, puis nous verrons pourquoi, malgré cette victoire certaine, les chrétiens s'entraînent quand même.
Et pour finir, le texte nous dira comment nous devons nous entraîner. (PAUSE).
I
Une course remportée par Jésus, mais la médaille est pour nous. Dans cette première partie nous verrons ce qu'est cette course, qui sont les adversaires, ce qu'on y gagne, comment le directeur de course l'a organisée, et qui est la star dans cette course.
Qu'est-ce que c'est que cette course ? « Courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée ». Ce n'est pas de la course à pied ou du saut en hauteur. Cette épreuve c'est le combat entre le vieil homme et le nouvel homme. L'un nous dit que ce n'est pas la peine de s'entraîner en lisant la Bible ou en priant régulièrement. Alors que l'autre veut nous consoler par la Parole de Dieu, nous donner des muscles raffermis et fortifiés par une vitamine infaillible, le Saint-Esprit. Ce Saint-Esprit seul peut donner une foi à toute épreuve, la certitude de vaincre ce combat entre nouvel homme et vieil homme, et la force pour mener une vie sainte.
Quels sont les adversaires ? Le vieil homme et le nouvel homme. Je vous propose de nous rappeler qui ils sont avec le petit catéchisme. Qu'est-ce que le vieil homme ? Le vieil homme est la nature pécheresse qui depuis la chute d'Adam nous est transmise à notre naissance. Qu'est-ce que le nouvel homme ? Le nouvel homme est la nouvelle vie spirituelle, que le Saint-Esprit crée en nous par le baptême. Cette course, c'est donc la course entre ses deux hommes. Et il faut s'entraîner pour que le nouvel homme reste toujours loin devant.
Que peut-on gagner dans cette course ? Pas la gloire éphémère d'avoir terminé devant un copain, mais la gloire éternelle. Pas de médaille, mais une joie éternelle qui couronnera notre tête comme le dit Esaïe. Pas de crampes ou de courbatures mais un Dieu qui essuiera toute larme de nos yeux, comme c'est écrit dans l'Apocalypse. La ligne d'arrivée de cette course, c'est la vie éternelle pour ceux qui auront cru en Jésus. Jésus justement qui nous dit dans Matthieu : « Votre récompense sera grande dans les cieux. »
Oui les chrétiens sont des sportifs pas ordinaires dans une course très spéciale. Mais tout ça, c'est compréhensible quand on sait qu'en plus Dieu, le directeur de course, veut que tout le monde gagne. Et pour que tout le monde gagne, il s'est donné les moyens d'y arriver. Il a envoyé son propre Fils pour qu'il lutte jusqu'à la mort ; et il a vaincu.
Nous arrivons au dernier point de cette première partie : qui est la star dans cette course ?
Vous le savez dans le monde du sport il y a des stars qui sont littéralement adorés par les fans. Federer, Riberri, ou les nageurs de l'équipe de France, tous ces héros d'un jour, d'une victoire, sont régulièrement à la télé. Nous, par la force des choses, en regardant la télé, on garde les yeux fixés sur Federer, sur Riberri et les autres. (Pause).
Fixer les regards. C'est exactement ce que nous demande de faire l'auteur de la lettre aux Hébreux, mais fixer les regards sur le Fils de Dieu, pas vers de simples hommes. Fixer le regard vers celui qui a triomphé de la mort et de la puissance du diable. Le trophée qu'il a acquis, c'est notre justice et notre sainteté aux yeux de Dieu. Ce trophée le Christ ne l'a pas gardé pour lui, il n'en avait pas besoin, il l'a donné aux hommes, à tous les hommes qui croient en lui.
Heureusement que cet athlète complet et parfait, sans péché, a combattu pour nous. Lui seul pouvait aller au bout de cette course. Nous autres éclopés, chargés de nos fautes, nous n'aurions rien pu faire ni rien mériter. Jésus a gagné la course pour nous, louons Dieu pour cette victoire sur la mort ! Cette victoire-là mériterait bien plus les premières pages des journaux que les matchs de foot. Fixons peut-être un peu moins les stars du petit écran pour fixer plus Jésus, dans son écran de lumière qu'est la Bible. (PAUSE).
II
Nous autres chrétiens, nous sommes des sportifs bizarres. Notre course a été remportée par un autre, par Jésus, mais c'est à nous que revient la victoire du salut. Nous sommes tous champions du monde de justice et de sainteté sans avoir rien fait pour.
Nous sommes des sportifs d'autant plus bizarres que notre entraîneur céleste, Dieu, nous demande de nous entraîner malgré notre victoire assurée.
Dieu veut que nous nous entraînions malgré tout. Dans cette deuxième partie, nous verrons pourquoi le chrétien doit s'entraîner. Notre texte nous donne 4 raisons.
Une chose est certaine : Dieu ne nous demande pas de nous entraîner pour essayer de mériter quelque chose, pour essayer de courir après notre salut. Jésus a gagné pour nous, par grâce et entièrement. Saint-Paul le rappelle aux Romains : « Si c'est par grâce ce n'est plus par les œuvres, autrement la grâce n'est plus une grâce. Tous ceux qui croient en Jésus, sont sur la première place du podium, d'office. Et c'est un grand podium, il y a de la place pour tous. Alors pourquoi s'entraîner ?
Première raison : verset 3 de notre texte, « ...pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. » L'auteur parle ici à des chrétiens qui ont à subir des persécutions, qui sont tentés de revenir au judaïsme. Ce ne sont peut-être pas exactement nos problèmes, mais nous, nous en avons d'autres, qui risquent aussi de nous décourager.
Ne plus voir l'amour de Dieu pour nous, considérer que tout ce que nous possédons est normal, se désintéresser des activités de l'Eglise, le culte en particulier. Plus que le découragement, c'est peut-être l'indifférence et la tiédeur qui nous guette. C'est vrai le péché ne nous condamne plus, mais il est encore en nous. Chaque jour nous avons besoin de forces nouvelles pour notre combat avec le mal et la tentation. Alors entraînons-nous en gardant les yeux fixés sur Jésus.
Pourquoi s'entraîner, deuxième raison : verset 7 « Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. » Nous devons nous entraîner pour être fort dans les épreuves. Des épreuves qui viennent de Dieu, oui. « Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur et ne te décourage pas lorsqu'il te reprend ».
Ses épreuves veulent nous faire grandir dans la foi, nous montrer que nous avons besoin d'entraîner tous les jours notre connaissance de la Parole de Dieu, notre vie de prière et de repentance. Alors entraînons-nous en gardant les yeux fixés sur Jésus.
Pourquoi s'entraîner, troisième raison de notre texte : « pour vivre une vie juste, vécue dans la paix, » verset 11. Nous devons nous entraîner tout simplement parce que Dieu veut que nous obéissions à ses commandements. Ses commandements permettent d'avoir la paix dans son cœur, notre Père nous le promet. La paix est un don précieux pour les enfants de Dieu, c'est la tranquillité, le repos, le calme intérieur de celui qui a la certitude, d'être sauvé et d'être en accord avec la volonté de Dieu. Que Dieu nous donne à tous cette paix, n gardant les yeux fixés sur Jésus.
Une dernière raison nous pousse à nous entraîner, elle se trouve dans le verset suivant notre extrait : « Faites tous vos efforts pour être en paix avec tout le monde, et pour mener une vie de plus en plus sainte, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. » Oui Dieu menace celui qui vit dans le péché, il ne verra pas le Seigneur. Il le menace pour qu'il voie le mal qu'il fait et pour qu'il s'en repente. Alors à tout homme repentant, Dieu accorde le pardon, toujours, complètement. La vie de plus en plus sainte que nous pouvons vivre ensuite permet donc de témoigner de notre foi. Plus nous serons saints, plus nous rayonnerons autour de nous l'amour de Dieu pour tous les hommes. Entraînons-nous, souvent, pour être des témoins de plus en plus efficaces de notre Seigneur Jésus-Christ. (PAUSE).
III
Mais comment s'entraîner efficacement ? Nous avons vu que la victoire est déjà obtenue, que nous ne pouvons en rien y collaborer mais qu'il faut s'entraîner pour ne pas se décourager et vivre de plus en plus saintement. Voyons dans cette dernière partie quelle est la meilleure technique pour être en forme dans notre foi, comment s'entraîner.
La technique préconisée est de fixer Jésus, de travailler notre endurance, et de se débarrasser du péché.
Premier exercice : Fixer Jésus. Comme un garçon qui va travailler dur à l'entraînement de tennis en ne manquant aucun match de Roger Federer, son modèle. Sauf que pour nous, le modèle, c'est Jésus et que nous, nous n'arriverons jamais à sa cheville. Lui seul pouvait combattre et vaincre la mort.
L'autre différence de taille avec notre petit joueur de tennis, c'est que la victoire de Jésus est pour nous, c'est nous qui recevons la médaille d'enfants de Dieu et la coupe de tous les saints.
Fixons Jésus, comme un modèle de foi et d'amour. C'est dans la Bible que nous le trouverons et où nous pourrons le fixer, pour toujours mieux le connaître. Parce que nous avons besoin chaque jour de forces nouvelles et c'est Jésus qui nous les donne. Nos vitamines, c'est la Parole de Dieu. Notre magnésium, c'est notre baptême. Nos barres de céréales et notre boisson tonifiante, c'est le corps et le sang de notre Seigneur Jésus-Christ dans la Sainte Cène. Prions le Saint-Esprit tous les jours, pour qu'il nous donne une foi en pleine forme, une foi qui ne s'essouffle pas et qui est capable de déplacer des montagnes en fixant notre modèle, Jésus : le vainqueur de la mort. (Pause).
Deuxième exercice pour s'entraîner efficacement : « courir avec endurance l'épreuve qui nous est proposée ». Un athlète qui veut être endurant travaille régulièrement. Il se fixe des objectifs de performance toujours plus importants et il s'accroche pour les réaliser. Enfin il écoute attentivement les conseils de son coach.
Pour faire grandir notre foi, avec endurance, prions, allons au culte, à la sainte Cène, aux études bibliques et lisons la Bible régulièrement. Fixons-nous des objectifs de sainteté toujours plus hauts et soyons en liaison fréquente par la prière avec notre manager, le Saint-Esprit. Lui aura toujours les bons mots pour nous motiver. Alors notre foi s'accrochera, elle ne doutera pas, ne se découragera pas et portera du fruit en abondance.
Dernier exercice que nous demande notre texte : « ...débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés,... ».
Je trouve que l'auteur de l'épître aux Hébreux a trouvé là une image qui illustre vraiment bien ce qu'est le péché dans notre vie de chrétien : un fardeau.
Comme un sac de pavés que l'on se mettrait sur le dos avant de courir un marathon. Se débarrasser de ce sac de pavé n'est pas facile, le verset 4 nous le rappelle : « Vous n'avez pas encore résisté jusqu'à la mort dans votre lutte contre le péché ». Mais ce verset veut aussi nous consoler en nous rappelant que Dieu est notre Père, qu'il est à nos côtés pour nous encourager. Et quand, parfois, il nous reprend, ce n'est que dans notre intérêt, pour toujours faire grandir notre foi. (PAUSE).
Les chrétiens sont des sportifs bizarres mais tous champions du monde.
D'abord la course a été remportée par un autre mais c'est à eux que revient la victoire.
En plus ils s'entraînent quand même. Mais cet entraînement a de bonnes raisons, il doit éviter que nous nous découragions et perdions la foi, il doit nous permettre, d'être fort malgré les épreuves et de vivre toujours plus saintement.
Enfin ce texte donne la recette pour s'entraîner efficacement : en fixant Jésus-Christ, en courant avec endurance, et en se débarrassant du péché.
Que Dieu nous donne d'être des coureurs de fond endurants, qui iront jusqu'à la ligne d'arrivée auprès de notre Père céleste, au nom de Jésus-Christ qui a vaincu pour nous. Amen !
« Chantez en l'honneur de l'Eternel avec reconnaissance, célébrez notre Dieu avec la harpe !
Il couvre le ciel de nuages, il prépare la pluie pour la terre, il fait pousser l'herbe sur les montagnes.
Il donne la nourriture au bétail et aux petits du corbeau quand ils crient.
Ce n'est pas la vigueur du cheval qu'il apprécie, ce n'est pas aux mollets de l'homme qu'il prend plaisir :
L'Eternel prend plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s'attendent à sa bonté. »
Introït du 12e dimanche après la trinité, Ps 147.7-11
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Sermon Hébreux 12 v 1 à 12. Diacre Frédéric Braeunig
Sermon prêché par M. Pascal Boos.
Je vous propose deux trois extraits qui me semblent représentatifs de notre texte : «… courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus. »
Autre extrait : « Supportez vos souffrances, elles servent à vous corriger. C’est en fils que Dieu vous traite. » Et un dernier : « …une correction a pour fruit, chez ceux qui ont été formés, une vie juste, vécue dans la paix ».
Je crois que ces trois extraits sont les plus importants dans notre texte.
Ce résumé montre d’ailleurs ce qu’est l’ensemble de cette épître aux Hébreux : une épître d’encouragement. Et pour encourager, pour nous encourager, l’auteur se sert, dans le chapitre précédent, d’hommes forts dans la foi : des exemples qu’il trouve dans l’Ancien Testament. Les victoires par la foi de ces Noé, Abraham, Isaac, Joseph et autres Moïse ont été racontées dans la Bible pour nous encourager. Mais le meilleur exemple, le plus grand, qu’il puisse finalement donner, c’est Jésus lui-même. « Gardons les yeux fixés sur Jésus » dit-il. Ce Jésus qui est un modèle de persévérance comme l’auteur nous le dit au chapitre 4 : « …, nous n’avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous le sommes, mais sans commettre de péché. » (Pause)
Fixer nos yeux vers Jésus, bien des textes de la Bible nous y encouragent, mais notre extrait de ce matin le fait de façon tout à fait originale. Il parle de la vie chrétienne comme d’une course. Alors je vous propose de suivre cette comparaison, et de nous immerger le temps de ce sermon, dans le monde du sport.
Et on pourra constater tout au long du texte que :
Les chrétiens sont des sportifs bizarres mais tous champions du monde.
D’abord la course a été remportée par un autre mais c’est à eux que revient la victoire, puis nous verrons pourquoi, malgré cette victoire certaine, les chrétiens s’entraînent quand même.
Et pour finir, le texte nous dira comment nous devons nous entraîner. (PAUSE).
I
Une course remportée par Jésus, mais la médaille est pour nous. Dans cette première partie nous verrons ce qu’est cette course, qui sont les adversaires, ce qu’on y gagne, comment le directeur de course l’a organisée, et qui est la star dans cette course.
Qu’est-ce que c’est que cette course ? « Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée ». Ce n’est pas de la course à pied ou du saut en hauteur. Cette épreuve c’est le combat entre le vieil homme et le nouvel homme. L’un nous dit que ce n’est pas la peine de s’entraîner en lisant la Bible ou en priant régulièrement. Alors que l’autre veut nous consoler par la Parole de Dieu, nous donner des muscles raffermis et fortifiés par une vitamine infaillible, le Saint-Esprit. Ce Saint-Esprit seul peut donner une foi à toute épreuve, la certitude de vaincre ce combat entre nouvel homme et vieil homme, et la force pour mener une vie sainte.
Quels sont les adversaires ? Le vieil homme et le nouvel homme. Je vous propose de nous rappeler qui ils sont avec le petit catéchisme. Qu’est-ce que le vieil homme ? Le vieil homme est la nature pécheresse qui depuis la chute d’Adam nous est transmise à notre naissance. Qu’est-ce que le nouvel homme ? Le nouvel homme est la nouvelle vie spirituelle, que le Saint-Esprit crée en nous par le baptême. Cette course, c’est donc la course entre ses deux hommes. Et il faut s’entraîner pour que le nouvel homme reste toujours loin devant.
Que peut-on gagner dans cette course ? Pas la gloire éphémère d’avoir terminé devant un copain, mais la gloire éternelle. Pas de médaille, mais une joie éternelle qui couronnera notre tête comme le dit Esaïe. Pas de crampes ou de courbatures mais un Dieu qui essuiera toute larme de nos yeux, comme c’est écrit dans l’Apocalypse. La ligne d’arrivée de cette course, c’est la vie éternelle pour ceux qui auront cru en Jésus. Jésus justement qui nous dit dans Matthieu : « Votre récompense sera grande dans les cieux. »
Oui les chrétiens sont des sportifs pas ordinaires dans une course très spéciale. Mais tout ça, c’est compréhensible quand on sait qu’en plus Dieu, le directeur de course, veut que tout le monde gagne. Et pour que tout le monde gagne, il s’est donné les moyens d’y arriver. Il a envoyé son propre Fils pour qu’il lutte jusqu’à la mort ; et il a vaincu.
Nous arrivons au dernier point de cette première partie : qui est la star dans cette course ?
Vous le savez dans le monde du sport il y a des stars qui sont littéralement adorés par les fans. Federer, Riberri, ou les nageurs de l’équipe de France, tous ces héros d’un jour, d’une victoire, sont régulièrement à la télé. Nous, par la force des choses, en regardant la télé, on garde les yeux fixés sur Federer, sur Riberri et les autres. (Pause).
Fixer les regards. C’est exactement ce que nous demande de faire l’auteur de la lettre aux Hébreux, mais fixer les regards sur le Fils de Dieu, pas vers de simples hommes. Fixer le regard vers celui qui a triomphé de la mort et de la puissance du diable. Le trophée qu’il a acquis, c’est notre justice et notre sainteté aux yeux de Dieu. Ce trophée le Christ ne l’a pas gardé pour lui, il n’en avait pas besoin, il l’a donné aux hommes, à tous les hommes qui croient en lui.
Heureusement que cet athlète complet et parfait, sans péché, a combattu pour nous. Lui seul pouvait aller au bout de cette course. Nous autres éclopés, chargés de nos fautes, nous n’aurions rien pu faire ni rien mériter. Jésus a gagné la course pour nous, louons Dieu pour cette victoire sur la mort ! Cette victoire-là mériterait bien plus les premières pages des journaux que les matchs de foot. Fixons peut-être un peu moins les stars du petit écran pour fixer plus Jésus, dans son écran de lumière qu’est la Bible. (PAUSE).
II
Nous autres chrétiens, nous sommes des sportifs bizarres. Notre course a été remportée par un autre, par Jésus, mais c’est à nous que revient la victoire du salut. Nous sommes tous champions du monde de justice et de sainteté sans avoir rien fait pour.
Nous sommes des sportifs d’autant plus bizarres que notre entraîneur céleste, Dieu, nous demande de nous entraîner malgré notre victoire assurée.
Dieu veut que nous nous entraînions malgré tout. Dans cette deuxième partie, nous verrons pourquoi le chrétien doit s‘entraîner. Notre texte nous donne 4 raisons.
Une chose est certaine : Dieu ne nous demande pas de nous entraîner pour essayer de mériter quelque chose, pour essayer de courir après notre salut. Jésus a gagné pour nous, par grâce et entièrement. Saint-Paul le rappelle aux Romains : « Si c’est par grâce ce n’est plus par les œuvres, autrement la grâce n’est plus une grâce. Tous ceux qui croient en Jésus, sont sur la première place du podium, d’office. Et c’est un grand podium, il y a de la place pour tous. Alors pourquoi s’entraîner ?
Première raison : verset 3 de notre texte, « …pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. » L’auteur parle ici à des chrétiens qui ont à subir des persécutions, qui sont tentés de revenir au judaïsme. Ce ne sont peut-être pas exactement nos problèmes, mais nous, nous en avons d’autres, qui risquent aussi de nous décourager.
Ne plus voir l’amour de Dieu pour nous, considérer que tout ce que nous possédons est normal, se désintéresser des activités de l’Eglise, le culte en particulier. Plus que le découragement, c’est peut-être l’indifférence et la tiédeur qui nous guette. C’est vrai le péché ne nous condamne plus, mais il est encore en nous. Chaque jour nous avons besoin de forces nouvelles pour notre combat avec le mal et la tentation. Alors entraînons-nous en gardant les yeux fixés sur Jésus.
Pourquoi s’entraîner, deuxième raison : verset 7 « Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. » Nous devons nous entraîner pour être fort dans les épreuves. Des épreuves qui viennent de Dieu, oui. « Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend ».
Ses épreuves veulent nous faire grandir dans la foi, nous montrer que nous avons besoin d’entraîner tous les jours notre connaissance de la Parole de Dieu, notre vie de prière et de repentance. Alors entraînons-nous en gardant les yeux fixés sur Jésus.
Pourquoi s’entraîner, troisième raison de notre texte : « pour vivre une vie juste, vécue dans la paix, » verset 11. Nous devons nous entraîner tout simplement parce que Dieu veut que nous obéissions à ses commandements. Ses commandements permettent d’avoir la paix dans son cœur, notre Père nous le promet. La paix est un don précieux pour les enfants de Dieu, c’est la tranquillité, le repos, le calme intérieur de celui qui a la certitude, d’être sauvé et d’être en accord avec la volonté de Dieu. Que Dieu nous donne à tous cette paix, n gardant les yeux fixés sur Jésus.
Une dernière raison nous pousse à nous entraîner, elle se trouve dans le verset suivant notre extrait : « Faites tous vos efforts pour être en paix avec tout le monde, et pour mener une vie de plus en plus sainte, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. » Oui Dieu menace celui qui vit dans le péché, il ne verra pas le Seigneur. Il le menace pour qu’il voie le mal qu’il fait et pour qu’il s’en repente. Alors à tout homme repentant, Dieu accorde le pardon, toujours, complètement. La vie de plus en plus sainte que nous pouvons vivre ensuite permet donc de témoigner de notre foi. Plus nous serons saints, plus nous rayonnerons autour de nous l’amour de Dieu pour tous les hommes. Entraînons-nous, souvent, pour être des témoins de plus en plus efficaces de notre Seigneur Jésus-Christ. (PAUSE).
III
Mais comment s’entraîner efficacement ? Nous avons vu que la victoire est déjà obtenue, que nous ne pouvons en rien y collaborer mais qu’il faut s’entraîner pour ne pas se décourager et vivre de plus en plus saintement. Voyons dans cette dernière partie quelle est la meilleure technique pour être en forme dans notre foi, comment s’entraîner.
La technique préconisée est de fixer Jésus, de travailler notre endurance, et de se débarrasser du péché.
Premier exercice : Fixer Jésus. Comme un garçon qui va travailler dur à l’entraînement de tennis en ne manquant aucun match de Roger Federer, son modèle. Sauf que pour nous, le modèle, c’est Jésus et que nous, nous n’arriverons jamais à sa cheville. Lui seul pouvait combattre et vaincre la mort.
L’autre différence de taille avec notre petit joueur de tennis, c’est que la victoire de Jésus est pour nous, c’est nous qui recevons la médaille d’enfants de Dieu et la coupe de tous les saints.
Fixons Jésus, comme un modèle de foi et d’amour. C’est dans la Bible que nous le trouverons et où nous pourrons le fixer, pour toujours mieux le connaître. Parce que nous avons besoin chaque jour de forces nouvelles et c’est Jésus qui nous les donne. Nos vitamines, c’est la Parole de Dieu. Notre magnésium, c’est notre baptême. Nos barres de céréales et notre boisson tonifiante, c’est le corps et le sang de notre Seigneur Jésus-Christ dans la Sainte Cène. Prions le Saint-Esprit tous les jours, pour qu’il nous donne une foi en pleine forme, une foi qui ne s’essouffle pas et qui est capable de déplacer des montagnes en fixant notre modèle, Jésus : le vainqueur de la mort. (Pause).
Deuxième exercice pour s’entraîner efficacement : « courir avec endurance l’épreuve qui nous est proposée ». Un athlète qui veut être endurant travaille régulièrement. Il se fixe des objectifs de performance toujours plus importants et il s’accroche pour les réaliser. Enfin il écoute attentivement les conseils de son coach.
Pour faire grandir notre foi, avec endurance, prions, allons au culte, à la sainte Cène, aux études bibliques et lisons la Bible régulièrement. Fixons-nous des objectifs de sainteté toujours plus hauts et soyons en liaison fréquente par la prière avec notre manager, le Saint-Esprit. Lui aura toujours les bons mots pour nous motiver. Alors notre foi s’accrochera, elle ne doutera pas, ne se découragera pas et portera du fruit en abondance.
Dernier exercice que nous demande notre texte : « …débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés,… ».
Je trouve que l’auteur de l’épître aux Hébreux a trouvé là une image qui illustre vraiment bien ce qu’est le péché dans notre vie de chrétien : un fardeau.
Comme un sac de pavés que l’on se mettrait sur le dos avant de courir un marathon. Se débarrasser de ce sac de pavé n’est pas facile, le verset 4 nous le rappelle : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’à la mort dans votre lutte contre le péché ». Mais ce verset veut aussi nous consoler en nous rappelant que Dieu est notre Père, qu’il est à nos côtés pour nous encourager. Et quand, parfois, il nous reprend, ce n’est que dans notre intérêt, pour toujours faire grandir notre foi. (PAUSE).
Les chrétiens sont des sportifs bizarres mais tous champions du monde.
D’abord la course a été remportée par un autre mais c’est à eux que revient la victoire.
En plus ils s’entraînent quand même. Mais cet entraînement a de bonnes raisons, il doit éviter que nous nous découragions et perdions la foi, il doit nous permettre, d’être fort malgré les épreuves et de vivre toujours plus saintement.
Enfin ce texte donne la recette pour s’entraîner efficacement : en fixant Jésus-Christ, en courant avec endurance, et en se débarrassant du péché.
Que Dieu nous donne d’être des coureurs de fond endurants, qui iront jusqu’à la ligne d’arrivée auprès de notre Père céleste, au nom de Jésus-Christ qui a vaincu pour nous. Amen !
Tags : pensée
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